Le rôle d’une prémédication est d’obtenir une sédation, une analgésie, et bien souvent une myorelaxation suffisante de l’animal dans le but de :

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• Réduire le stress du patient, afin de faciliter sa manipulation (pose de cathéter…)

• Diminuer les doses injectées d’agents anesthésiques utilisés lors de l’induction (seconde étape) et de la maintenance de l’anesthésie (troisième étape), dont les effets indésirables sont pour la plupart dose-dépendants. Injecter des doses faibles permet donc de réduire les effets indésirables.

 

Maîtriser la prémédication est une des clés pour réaliser une anesthésie balancée la plus stable et la plus sûre possible. Cette prémédication n’est cependant pas sans effets secondaires ; l’usage par exemple d’agent de prémédications comme les benzodiazépines ou les α2-agonistes peuvent entraîner respectivement une dysphorie et une bradycardie chez l’animal (Bednarski et al., 2011).  Ces effets peuvent cependant être atténués par un dosage approprié et la mise en place d’un protocole anesthésique adapté au profil du patient.