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OBJECTIF ET ENJEUX DE L'INDUCTION

Le rôle de l’induction est d’induire un état artificiel de narcose chez l’animal. Le stade de la narcose doit être suffisant afin qu’une intubation endotrachéale soit possible.

Les agents d’induction provoquent tous à des doses élevées des dépressions exagérées de fonctions vitales. De ce fait, ces molécules doivent être utilisées à des dosages les plus faibles possible. L'efficacité de la prémédication conditionne donc la réussite de l’induction.

En médecine vétérinaire, l’induction comprend généralement l’utilisation d’agents anesthésiques injectable par voie intraveineuse comme le propofol, l’alfaxalone ou la kétamine. Leur délai d’action court permet une intubation rapide de l’animal et une injection à effet de la molécule. Etre donc capable de déterminer le stade anesthésique dans lequel se trouve un animal est primordiale.

La perte de conscience d’un animal se caractérise généralement par :

  • une abolition des réflexes, notamment les réflexes palpébraux et de déglutitions (sauf lors d’utilisation d’un anesthésique dissociatif comme la kétamine) ;

  • une position de l’œil centrale ;

  • une absence de mouvements musculaires et du tonus musculaire jaugé par la décontraction moyenne à complète de la mâchoire.

  • La fréquence cardiaque et la fréquence respiratoire peuvent être aussi des indicateurs de la profondeur d'une anesthésie, mais elles doivent être analysé avec prudence : l'usage de tel ou tel agent anesthésique peut en effet modifier leur valeur. L'évolution de la respiration spontanée reste néanmoins un bon reflet de la profondeur de l'anesthésie : au stade d'anesthésie légère, la respiration devient irrégulière avec des intervalles inégaux entre chaque aspiration et un rapport aspiration/expiration irrégulier. Au stade d'excitation-dépression, l'expiration devient souvent active. Enfin, au stade d'anesthésie, la respiration devient régulière avec une expiration passive.

 

L’utilisation d’un anesthésique volatil lors de l’induction est possible, cependant les masques sont souvent mal tolérés par l’animal dont le stress augmente. Des fuites de gaz anesthésiques sont de plus fréquentes, car ces masques sont rarement adaptés à la morphologie de l’animal. Pour ces raisons, l’anesthésie volatile est généralement employée lors de l’étape de la maintenance de l’anesthésie, une fois l’animal intubé.

Après l’induction, une maintenance de l’anesthésie doit être mise en place.

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